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  • Photo du rédacteurFrédéric Soulier

Nouvelle fournée de commentaires

Béatification instantanée pour ces Justes. Que dis-je? Ces Saints qui ont pris trente secondes ou dix minutes pour exprimer leur enthousiasme (légitime, tu le saurais si tu lisais aut' chose que de la soupe en sachet). Voici ce qu'ils ont écrit.


Sur Ainsi tuent les Hyènes :


Illusion

Commenté en France le 6 septembre 2022

Achat vérifié

L’histoire se passe en Afrique centrale.

Personnages principaux : Trésor et Félicité

Cette dernière, se prostitue et se drogue dès l’âge de 15 ans.

Lui, il pratique les jeux de cartes de manipulation (bonneteau) et se fait embrigader par Ulrich qui se fait passer pour une espèce de voyant, de spirite qui a l’art et la manière d’utiliser, sur tout un tas d’être crédules, la manipulation mentale. D’ailleurs, tout au long de l’histoire cette manipulation est reine et Frédéric Soulier nous explique par diverses manières comment telle ou telle personne peut se faire manipuler.

Les deux héros de ce roman ont perdu leur parents, tués par des hyènes (milice) ou monstre à visage humain, devant leurs yeux (ils étaient cachés, ils ont tout vu avant de fuir). Ils ont été cachés une nouvelle fois par Honorine, dans une cave de 5 à 8m2 en vivant et/ou en voyant encore des épisodes d’horreur.

L’auteur nous relate alors, avec le talent qui le caractérise et crûment, comme à son habitude, l’histoire de ces deux enfants puis jeunes adultes, séparément. Il y aura donc la vie de Trésor, de sa sœur Félicité, la vie des deux ensemble mais il nous raconte aussi comment et pourquoi ils se sont retrouvés à être séparés.

On navigue donc sans cesse entre ces quatre parties d’histoire, essentielles à la compréhension de cette terrible aventure.

Puis le final avec une Félicité extraordinairement courageuse mais je ne vous dévoilerai pas une once de tout ce qui s’y passe. Je peux juste vous dire que le Président et Général Toussaint, unique responsable du génocide, sera très surpris. Ou bien en aura-t-il le temps ? Car rien n’arrêtera Félicité.

Frédéric Soulier n’a pas son pareil pour nous décrire les sentiments humains, quels qu’ils soient. Il a donc pris un grand soin pour décrire comme il faut, l’amour fraternel de Trésor envers sa sœur et vice et versa.

On a tous au moins une fois dans sa vie, rencontré “des monstres à visage humain” ou des hyènes, pas vous ? Tant mieux car moi oui.

Pour ma part, pour une fois, je n’ai pas versé de larmes, pourquoi selon vous ? Tout simplement parce que je lisais avec un esprit de justice et de défense, les poings bien serrés (dans mon esprit) et j’étais pressée de connaître la fin pour pouvoir peut-être dire encore à l’auteur : “oui je suis en partie, d’accord avec toi” !

Si vous n’avez pas deviné de quel pays il s’agit exactement, l’endroit précis, la postface écrite par l’auteur Patrice Quélard vous le dit. Sans vous spoiler son avis et/ou ses impressions je dirais juste ceci : “moi aussi je pense de cette manière, malgré tout” !

J’espère qu’un maximum de personnes liront ce livre criant de vérité. (Eh oui l’histoire n’est pas tendre mais nécessaire pour ne pas se dire et/ou se rappeler qu’on ne vit décidément pas sur une planète de bisounours.)

*

Très bon livre

Commenté en France le 30 août 2022

Achat vérifié

À travers le destin de Trésor et Félicité, l'auteur réalise ici une enquête très lucide sur le Mal. À la fois roman d'aventure, roman noir et satire sociale, ce livre est en fait pétri d'humanité. De très beaux passages, une fin magnifique.

*

Vertigineux

Commenté en France le 7 septembre 2022

France, de nos jours : Trésor Mba, réfugié de guerre cuiterrien, survit à paris en arnaquant les bonnes gens avec des tours de carte, avant de s'allier à un escroc blanc plus ambitieux. Pendant ce temps, sa sœur Félicité, moins résiliente que lui, ne se pardonne pas d'avoir survécu au génocide de 2010.

Terre cuite du nord, 2010 : Trésor et Félicité Mba assistent au meurtre de leurs proches suite aux appels au massacre de l'ethnie adverse, et réussissent tant bien que mal à échapper à la mort, mais à quel prix.

Terre cuite du nord, de nos jours : Félicité Mba retourne sur les traces de la tragédie dans le but de réaliser une vengeance sans retour.

Dans une construction implacable en trois points de vue alternés, Frédéric Soulier fait une fois de plus mouche dans ce roman vertigineux traitant avec ambition et originalité de la manipulation mentale de l'être humain, du niveau individuel jusqu'au niveau des foules, avec son rejeton le plus affreux de tous : le génocide.

En prime, un twist qui m'a mis sur le postérieur.

La place de ce bouquin est chez un grand éditeur.

*

Un trésor de roman

Commenté en France le 8 septembre 2022

Vous n'avez jamais ouvert un livre de Frédéric Soulier ? Vous croyez détester cet auteur car l'unique livre lu vous a profondément déplu ? C'est à vous que je m'adresse.

Ce roman est un joyau. Un trésor, devrais-je écrire, puisque tel est le prénom de l'un des deux héros. Trésor et Félicité, un frère et une sœur que les hyènes n'ont pas épargnés, tentent de survivre au souvenir du génocide dont ont été victimes leurs parents. L'auteur situe les massacres, dans une contrée africaine imaginaire : la Terre Cuite, ressemblant étrangement au Rwanda. Les Sombrés y sont la proie des cruels Awhilis dont certains, pourtant, n'ont pas vendu leur âme aux diable.

Alors que la jeune Félicité cherche l'apaisement à travers la création d’œuvres picturales torturées et fascinantes, Trésor s'emploie à approfondir son talent à berner les gogos.

La construction du roman, très intelligente, balade le lecteur de la Terre Cuite à Paris, du passé douloureux aux interrogations présentes, et permet d'offrir des surprises totalement inattendues.

L'auteur ne mâche pas ses mots, mais cisèle ses phrases et nous donne à lire un roman magnifique qui nous questionne : chacun de nous peut-il potentiellement devenir une hyène ? Jusqu'où sommes nous prêts à nous laisser berner ? Notre Terre est-elle cuite ? Nous laisserons-nous sombrer ?

Un livre puissant, percutant.

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Sur Nouvelles d'ici-bas :


Super !

Commenté en France le 8 septembre 2022

Achat vérifié

J’ai beaucoup aimé ce recueil, comme j’ai aimé tout ce que j’ai lu de l’auteur jusqu’à présent. Mais je vais profiter de ce commentaire pour noter un petit anachronisme dans la nouvelle « le transastral zx08 » , quand l’enfant répond à la mère Lupin que les oiseaux descendent des dinosaures, il me semble qu’on l’ignorait en 1984.

Voilà, j’avais envie de faire mon en*** de mouches, désolé :)

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Sur La chambre de lactation :


Avertissement justifié -

Commenté en France le 30 août 2022

Achat vérifié

Il est très rare qu’un livre me mette mal à l’aise ; mais celui-ci justifie amplement l’avertissement ! ceci étant dit, l’écriture de l’auteur est très ambivalente ; d’une part un langage un tantinet vulgaire et d’autre part des descriptions et l’utilisation de mots recherchés, souvent surannés (j’ai quelques fois eu recours à Google pour en trouver la signification). Cet auteur a écrit 45 livres et c’est le seul que j’ai lu, je ne peux donc pas juger si c’est sa marque de fabrique ! c’est un récit gore où la torture, la pornographie, toutes les perversions possibles et imaginables ainsi que la folie sont omniprésentes ! le portrait des personnages principaux ne fait pas rêver ! maintenant, il ne faut pas prendre ce livre au pied de la lettre ! c’est une fiction morbide… pour amateur du genre ! lu rapidement, je dois quand même avouer que j’en ai fait des cauchemars et cela ne m’arrive que très rarement ! néanmoins, je lirai un autre livre de Frédéric Soulier, j’ai repéré « Psyché »… Je ne suis pas une psychopathe, mais une grand-mère bien sous les rapports, et j’ai aimé ce livre

*

Pas ce que j'attendais

Commenté en France le 14 août 2022

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Je (ce n.est que mon avis) m.attendais à un livre différent.

Avec Lee nombre de.étoiles et les avis+++

Mais il est vrai que j.aime l.horreur mais pas les scènes attraits degueu rapport au sexe.

Donc déçue perso mais ça n.engage que mon avis.

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Il t'en cuira

Commenté en France le 31 juillet 2022

Achat vérifié

Très bon livre avec du vocabulaire (...et quelques phrases longues). Cet ouvrage se lit très aisément.

Comme mes parents viennent de L'île de la Réunion et de L'île Maurice, je le conseille

par rapport à "Aujourd'hui c'est rougaille saucisses !". Ha, ha, ha !


Stephen King ? Oui, mais bof !

"La terreur" (Livre de sang 2) de Clive Barker ? Peut-être.

"Né d'un homme et d'une femme" de Richard Matheson ? Peut-être.

1999 - Audition (Ōdishon) de Takashi Miike ? Peut-être.

2008 - The Horseman de Steven Kastrissios ? Peut-être.


En conclusion, les néophytes, n'ayez pas peur et ne critiquez pas bêtement.

Ce n'est pas "Péchés Innommables" de Nancy A. Collins, ni "Contes de la fée verte" de Poppy Z. Brite, ni un Peter Sotos, ni "La contre-nature des choses" de Tony Burgess, ni "Histoire de l'œil" de Georges Bataille, ni "Les 120 journées de Sodome" du Marquis de Sade...


Sur ces mots, merci de m'avoir lu. Bonne soirée.

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Sur Les régressions de Richard Bachman :


Soufflé

Commenté en France le 30 août 2022

Dans la galaxie des auteurs qui n'ont pas d'éditeurs, il y a beaucoup de médiocres, beaucoup de personnes qui n'ont pas grand chose à dire et profitent de cet outil qu'est l'autoédition pour lancer tout de même leurs oeuvres à la face du monde. Ca n'est pas le cas de Frédéric Soulier. Mon kindle m'a suggéré la semaine dernière "la chambre de lactation" et je me suis senti saisi par l'histoire glauque de ces deux cambrioleurs kidnappés par une psychopathe. Sitôt terminé, j'ai voulu lire un second livre du même auteur et mon choix s'est porté sur "Les régressions de Richard Bachman". J'ai 45 ans et j'ai lu mon premier Stephen King lorsque j'en avais peut-être 13 ou 14, c'était "Simetierre", je m'en souviens encore. Depuis, Stephen King est probablement l'auteur que j'ai le plus lu, avec régulièrement un retour vers son oeuvre (qui ne cesse de grossir) Tout l'univers de King est dans la tête de Soulier. Les personnages, les histoires, ce type restitue le temps d'un livre, avec brio, le substrat du monde de King et je me suis laissé happé par cette histoire incroyable jusqu'à la dernière ligne. Mais l'histoire elle-même, pour qui connait bien les livres de Stephen King, même si elle leur rend largement hommage, est vraiment particulière si bien qu'on sent clairement, et surtout à la fin, l'emprunte propre de son auteur.







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