Probablement un des plus mauvais films que j'ai vu, disons... ces cinq dernières années. Rien ne fonctionne. Tout est atrocement ridicule, du jeu des acteurs, au scénario, en passant par les enjeux. Les dialogues sont d'une nullité affligeante. La photo est moche. J'ai vraiment été pris de honte pour les individus ayant participé à cette catastrophe industrielle.
Ethan Hawke, vagabond aussi charismatique qu'une brosse à chiotte, arrive dans une ville où quelques sombres connards font la loi. Les connards sont patronnés par Travolta, qui campe ici un des méchants les plus ridicules depuis que les frères Lumière ont inventé le cinéma. Son trou du cul de fils bute son chien et laisse pour mort Ethan Hawke. Oui, ils ont osé buté le chien, comme ils ont fait à John Wick dans le premier nanar du nom. Le massacre cinématographique aurait pu s'arrêter là, et ça aurait été mieux pour tout le monde surtout pour le spectateur, sauf que les scénaristes avaient encore des idées et le caméraman de la place sur la carte mémoire.
Ivre de tu-sais-quoi ? de vengeance, Ethan Hawke essaie de paraître méchant et entreprend de se venger. De loin, quand il la boucle, qu'il a le soleil derrière lui, on dirait vraiment Clint Eastwood.
Les fusillades suivantes sont dignes d'un épisode de Commissaire Moulin. Ethan Hawke bute tout le monde sauf la fille (ouais, y avait une fille, mais on s'en tape), fin de l'histoire.
Disons que c'est un film qui n'inspirera pas Tarantino. Ni personne d'autre, d'ailleurs. J'engage quiconque à regarder ce fulgurant nanard pour se forger une nouvelle mesure étalon de la nullité.
Bangeourre.
Soulier nous fait poser des questions ... plutôt bonnes ces questions. Cela nous pousse dans les plus sombres recoins de notre esprit. Dernier lu: Le dressage d'Irina. Une gamine qui va revenir vers le monde des "humains". Cette jolie société dans laquelle nous vivons est très bien décrite dans chaque texte de Soulier. Un GROS coup de gueule. Il faudrait un bon dico sur ma liseuse car son Français soutenu me fait reprendre des chapitres entiers le soir quand je rentre chez moi. Je suis un adepte des transports en communs.