Trois choses dans une bonne série ricaine récente qui cartonne. Pensez aux séries ricaines que vous avez vues ces derniers temps et remettez tout ça en contexte, vous verrez que c'est vrai.
1 - Le héros doit être un salopard, buter des gens à tour de bras, de flingue ou d'épée, mais il est impensable qu'il soit raciste, pédophile ou même misogyne. Ses valeurs morales doivent être contenues dans cet adage : la fin justifie les moyens. Et bon, s'il lui faut trucider son prochain, il faut que ce dernier soit un salopard pire que lui, sinon, c'est mal. Et s'il fait toutes ces saloperies pour "protéger sa famille", alors là, on applaudit franchement.
2 - A un moment donné, le héros doit torturer, ou se faire torturer. Les scénaristes vouent une profonde vénération à la torture depuis que Guantánamo a relancé la mode. C'est leur péché mignon. Ou alors, c'est qu'ils donnent à bouffer au spectateur le petit pain de douleur dont il raffole. Parce qu'on a tous jubilé quand Theon Greyjoy s'est fait couper la teube.
3 - Les personnages doivent dégueuler en moyenne 2.3 fois par épisode. C'est un effet spécial pas cher et qui fait toujours son petit effet. Il suffit de foutre un peu de blanc d'oeuf ou de compote pomme-banane dans la margoulette de l'acteur, et hop tu obtiens un beau renard, tantôt filant, tantôt grumeleux ; on laisse aux accessoiristes et aux interprètes toute latitude à ce sujet, car j'imagine qu'on ne précise pas dans le scénario la consistance du dégueulis.
Bon, y a sûrement d'autres passages obligés, mais j'ai pas le temps de tous les lister.
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