top of page
Photo du rédacteurFrédéric Soulier

Nicky Larson ou le parfum de Cupidon, l'excellence française (rires)

Quand la première bande-annonce est sortie, tout le monde s'est empressé de chier à la gueule de Philippe Lacheau, acteur principal et réalisateur de cette adaptation du fabuleux manga et série qui ont bercé mon enfance. Faut dire qu'il y avait de quoi, et que tous les pogroms ne sont pas immérités.

Étrangement, à la sortie du film, les mêmes contempteurs se déclaraient séduits par "la meilleure adaptation de Nicky Larson au cinéma". Et ben, bande cons, vous vous contentez de peu. J'ai vu cette merde galactique, et tout ce que j'ai vu, c'est une adaptation franchouillarde et version LIDL des aventures de Ryo Saeba.

Déjà, c'est moche, filmé comme un sitcom AB productions. Faut croire que tous les bons techniciens français sont partis travailler à l'étranger. Et puis, nom de Dieu, ce que c'est beauf, ce que ça pue l'amateurisme et l’entre-soi parisien. Je rappelle que Nicky Larson, c'est du polar avec des éléments de comédie potache, pas l'inverse. Là, ce que nous propose Nicky Lacheau, c'est une de ces comédies pipi-caca contre lesquelles je n'ai rien (je me suis d'ailleurs souvent marré), mais sans aucune ambition scénaristique. Lacheau avait un cahier des charges, faire un maximum de fan service pour titiller la fibre nostalgique des quadras : on verra donc Dorothée, un sosie de l'inspecteur Gadget, le chanteur du générique français de Nicky Larson, moult références sans intérêt à la j-culture... Franchement, je suis un pur produit de la génération Club Do, et cet étalage facile de clins d’œils m'a fatigué dès les premières minutes.

Je comprends pas qu'en 2019 on puisse allonger du pognon pour financer des oeuvres aussi médiocres. Je suis allé voir la notation presse sur allociné. Il semblerait que même les critiques professionnels aient perdu tout sens critique. Côté spectateurs, c'est encore pire.

41 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page