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Photo du rédacteurFrédéric Soulier

Mother, de Darren Aronofsky

Prenez une batterie de voiture... Non, une batterie de camion, c'est plus sûr. Branchez des pinces, d'abord le +, ensuite le -, et reliez les à vos deux tétons. Vous aurez une assez bonne idée des deux heures que j'ai passées devant cette oeuvre... nébuleuse, en restant poli (mais ça va pas durer). Je hais profondément ce genre de film "à clef". Tu sais, ces films métaphoriques, paraboliques, allégoriques, où la symbolique est partout (kikoo David Lynch). Trop occupés à semer des éléments bizarres tous les trois plans, ils oublient de raconter une histoire cohérente. Parce que Mother est tout sauf cohérent. C'est au mieux un cauchemar, au pire un concept qui s'étire pendant deux putains d'heure où tu sens chaque seconde te passer dessus. Les personnages, donc, ne peuvent pas exister. Tout ce qui leur arrive ne peut être justifié. Tout ça, c'est théorique. Métaphysique. Oui, ça fait plein de truc en ique, mais c'est ce qui arrive avec les réalisateurs qui ont un melon de la taille d'une montgolfière, ça donne des trucs en ique. L'avantage, avec ce genre de procédé, avec ce genre d'oeuvres abstraites qui sont au cinéma ce que les peintures de Jackson P sont à l'Art contemporain, c'est que le réal et le scénariste peuvent s'autoriser toutes les fantaisies. Colle Charles Manson en tutu dans une scène, fait débarquer des aliens fumeurs de marijuana, même si c'est totalement débile, il y aura toujours quelqu'un pour t'affirmer que t'es passé à côté, qu'il te manque les fameuses clefs pour décoder la machine à énigme. Alors bon, moi je veux bien réfléchir aux aaaaaaaaffres de la création, aux écueils de la célébrité, mais si j'avais voulu m'emmerder autant j'aurais compté les grains de riz dans un sachet cuisson. Je préfère encore m'infliger un second visionnage des Castors zombies qu'un autre de cette bouse archi-prétentieuse et vaine. Je ne suis allé jusqu'au bout que parce qu'au détour d'une scène, Aronosky n'oublie pas de flatter les vieux libidineux en zoomant sur les grosses miches de Jennifer Lawrence.

Une purge. Ne vous infligez pas ça sauf si vous êtes prêt à perdre deux heures de votre vie.


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1 Comment


Quintus Müller
Quintus Müller
May 02, 2021

Il n'y rien de pire que les américains qui essayent de faire du cinéma européen et vice-versa.

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