Brad Pitt dans l'espace
- Frédéric Soulier
- 14 déc. 2019
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 déc. 2019
Alors voilà, c'est l'histoire de Brad Pitt qu'est astronaute, sauf que dans le film il s'appelle pas Brad, mais Roy, et avoue que ça lui va bien, mais que tu l'imaginerais pas porter un blaze comme "Jean-Michel" ou "Frédéric" , et Brad Pitt il chante dans sa tête « eh ! eh !où t'es, t'es, t'es, papaoutai ? ». Comme la NASA qui s'appelle plus la NASA suspecte son papa d'avoir fait une grosse connerie, ils appellent Brad à la rescousse. D'abord, Brad se rend sur la lune avec la même compagnie que dans 2001 Odyssée de l'espace sauf qu'on est en 2019, puis une fois sur la lune, il se fait attaquer par des pirates somaliens, ou des pirates des Caraïbes, on sait pas trop.
Ensuite il part pour Mars, mais pendant le voyage il fait escale pour mettre une rouste à un singe mangeur d'homme vachement vénère. Sur Mars, il enregistre une bafouille pour son papa, chose qu'il aurait pas pu faire de la Terre parce que le wifi était en panne (enfin, c'est ce que j'ai déduit de cette aberration scénaristique). Comme c'est Brad Pitt et qu'on dit pas à Brad Pitt qu'est-ce qu'il doit faire, il part faire de la plongée sous-marine avant de monter dans une fusée en partance pour Neptune. Je veux dire, il monte vraiment alors que la fusée est en train de décoller, peinard, comme s'il grimpait à bord de l'Acadiane de tata Josette. Là, il zigouille deux ou trois collègues, mais sans faire exprès, dommage collatéral, le tout sans ressentir les G qui pèsent sur lui, parce que c'est Brad Pitt. C'est là que je me suis dit que le consultant scientifique de cette œuvre devait être Kevin, onze ans, abonné à Science et Vie Junior.
Arrivé près de Neptune où papa sucre les fraises, Brad mate sur une tablette tactile Archos deux Noirs en train de faire des claquettes, puis retrouve son vieux, puis il le perd aussitôt, mais c'est pas grave, c'était Tommy Lee Jones, de toute façon ça sentait le sapin. Puis comme le réalisateur avait conscience de faire un film chiant, il colle une scène d'action : Brad arrache une plaque de four et traverse une
ceinture d'astéroïdes pour rejoindre son vaisseau.
Puis c'est la fin, et il parle encore en voix off, parce que la voix off est présente du début à la fin, elle vous assène des poncifs édifiants sans relâche, et j'imagine que chaque fois qu'il l'entendait, cette voix off, le critique de Télérama qui a filé quatre étoiles à cette bouse lâchait une gouttelette de sperme dans son slip Calvin Klein.
En fait, ce film n'a qu'un défaut, c'est de ne pas être Interstellar.
Voilà, bonswar. https://youtu.be/Gf97Szc_UfI
Assez d'accord avec toi Frédéric. Je me suis fait avoir par les critiques dithyrambiques. Résultat : quelle déception. Le film cherche à réaliser la prouesse d'un mélange d'Apocalypse no et de 2001 ; on est plus proche d'Armageddon sous Prozac raconté par Christine Angot. Un lourd sentiment de vacuité. Reste quelques images pas trop moches. Quant à la voix off, j'aurais choisi celle de Luchini pour le doublage. Au moins, j'aurais ri un peu en VF, un peu...