La mandale (c'est comme une claque, mais en plus fort). Un Lelouch habité, qui crève l'écran (Civil est excellent également), et des scènes d'action d'une intensité incroyable, qui te scotchent à ton fauteuil Ikea. La plupart des scènes, d'ailleurs, sont réalisées sous tension, impossible de quitter l'écran des yeux. Tous les codes du film policier sont là, sans jamais virer vers le cliché comme chez Olivier Marshall. Je savais dès la bande-annonce que ce métrage avait du potentiel, et je n'ai pas été déçu. Le cinoche français est encore capable de très belles choses. Mais les directeurs de casting n'accordent donc aucune importance à la diction des acteurs ? La fille qui joue l'indic, par exemple, baragouine tellement que je n'ai quasiment rien compris de ses lignes de dialogue. Il vous faudra limite activer les sous-titres quand ça passera sur Netflix.
Seul hic, je trouve qu'il manque une dernière scène vraiment forte pour conclure le film.
Vous m'avez fait découvrir Didier Betmalle, je vais tenter Bac Nord. Je suis pourtant allergique au cinéma français, grand producteur de navets subventionnés. Merci.