C'est le film sur la der des der qu'on n'attendait plus. L'équivalent de Saving Private Ryan sur la Première Guerre Mondiale. Une jolie mornifle sur le coin du portrait. Tu as dû lire ici ou là que c'est un film tourné en un plan séquence. Bien sûr, c'est faux. Comme dans Birdman, les transitions entre les séquences sont habilement dissimulées.
Techniquement, c'est fou. La caméra est ici un putain de scalpel, d'une précision... de scalpel. Il y a au milieu du film une scène dans une ville en ruine, toute en ombre et lumière, qui est un des trucs les plus incroyables visuellement que j'ai vus au cinéma. Ca m'a fracturé la rétine.
La seule chose que je reproche à ce grand film - outre le médiocre doublage dont Sam Mendes n'est pas responsable -, c'est le côté "parc d'attraction" qui m'a un peu dérangé deux ou trois fois (le meilleur exemple étant la scène de l'avion... sic). On imagine bien ce long-métrage calibré pour du cinéma 4D avec les sièges qui bougent et tout le tremblement.
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