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Mama Finger, de Wendall Utroi

  • Photo du rédacteur: Frédéric Soulier
    Frédéric Soulier
  • 16 févr. 2020
  • 1 min de lecture

Un livre que j'ai lu sans déplaisir. Tout y est correct, à commencer par l'écriture. Ca manque tout de même pas mal de personnalité, à commencer par les dialogues assez empruntés. Bon, j'ai horreur des lecteurs qui disent à l'auteur comment ils auraient dû écrire leur livre, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a un peu eu tromperie sur la marchandise. Ma curiosité avait été titillée par la couverture, la quatrième et le titre et je m'étais fait une toute autre idée du contenu du livre. Je m'étais imaginé un roman où le vaudou et le fantastique tenaient une place beaucoup plus importante. La Mama Finger qui donne son nom au titre n'est finalement qu'un personnage très secondaire, et la thématique très intéressante de la dualité du héros Harry/Harriett est mal et trop peu exploitée. J'étais aussi très emballé à l'idée de ressentir l'atmosphère particulière du bayou, mais l'auteur ne parvient jamais à tirer la quintessence de ce lieu. On est en Louisiane, mais on n'aurait aussi bien pu être dans le Poitou. Finalement, Mama Finger est un roman sociétal sympatoche, mais pour lequel je ne me suis pas relevé la nuit.



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