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  • Photo du rédacteurFrédéric Soulier

Ici mieux qu'en face !


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Sur Le dressage d'Irina :

"L'Homme est un loup pour l'Homme"

Commenté en France le 10 avril 2020

Achat vérifié

La bestialité et l'humanité sont deux facettes de l'être humain.

Frédéric Soulier décrit ici avec talent et précision le calvaire d'une enfant contrainte à vivre comme un chien dans un poulailler crasseux. L'histoire se passant en Pologne, je n'ai pu m'empêcher de faire un rapprochement avec le ghetto de Varsovie.

Le comportementaliste canin, appelé auprès de l'enfant, brave les convenances pour arriver à ses fins, tout comme l'auteur qui nous bouscule et nous attire les larmes.

Magnifique !"

"Le dressage c'est de la bouffe et surtout beaucoup d'amour.

Commenté en France le 10 avril 2020

Achat vérifié

Frédéric Soulier, avec son talent habituel, nous conte l'histoire abominable d'une enfant sauvage, une fille-chienne. Très dur mais dans son immense bonté l'auteur nous offre une fin heureuse. Ouf ! Je vais pouvoir dormir. Bravo."

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Sur La Chambre de lactation :

"Ames sensibles je déconseille.

Commenté en France le 8 avril 2020

Achat vérifié

Je m'attendais à pire en achetant ce livre. Certes un peu dégantée mais se laisse lire très rapidement. Et en effet les âmes sensibles il vaut mieux faire l'impasse.

Pour ma part j'ai bien aimé.

Merci à l'auteur Frédéric Soulier pour ce bon moment."

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Sur Les régressions de Richard Bachman, épisode 2 :

"une suite cohérente et intense -attention spoilers

Commenté en France le 11 avril 2020

Achat vérifié

Attention spoilers, le format court rend l'exercice du commentaire difficile autrement.

On retrouve le personnage de Richard Bachman, égal à lui-même d'avoir atterri dans son corps d'enfant de huit ans, qui implique une forte dépendance aux adultes. Le grand-père est d'une extrêmement bonne et rapide composition. j'avais cependant déjà vu ce genre de comportement chez un flic de l'Échiquier du Mal de Dan Simmons, donc ça ne sort pas des clous du genre. Suivre le délire d'un enfant qui prétend des choses aussi graves relève d'ailleurs du genre d'intrigues qu'affectionne Stephen King pour qui l'enfant trouve souvent davantage de grâce à ses yeux que les adultes, réduits à leurs croyances limitantes, leurs rancœurs et leurs frustrations cumulées. D'ailleurs Richard accuse toujours 67 ans au compteur et disparues donc l'euphorie et les émotions infantiles du garçon. Logique que le masque tombe rapidement. Le corps répond parfaitement à son nouveau mental, sans perte de contrôle, sans effet secondaire néfaste pour l'instant.

On sent une tangible différence entre l'homme diminué et le garçon qui a recouvré sa motricité et son intellect, par touches discrètes, sans réel enthousiasme. Le constat est froid, presque scientifique. Le format nouvelle doit jouer sur les choix de l'auteur qui ne peut sacrifier le rythme de narration à trop de digressions, mais de retrouver toutes ces choses qui ont fait de l'enfance de Richard sa période préférée et la plus détestée à la fois, on retient surtout ce qui a donné substance aux Sales Jours, au coeur de cet épisode. Le point de vue du narrateur reste résolument celui d'un homme âgé, avec la patine que cela implique. On ne peut que rêver imiter un instant ce personnage et se projeter dans sa propre enfance. Peu de choses dans l'expérience du garçon trahissent vraiment sa joie première d'avoir bénéficié de cette seconde chance, de profiter de ce grand-père retrouvé, tout occupé qu'il est à courir contre la montre. L'anticipation de la première menace paraît légère même si le cas de figure exposé était difficilement prévisible, et donc l'idée à la fois retorse et géniale. On réagit avec les moyens du bord, même si Richard a dû se refaire plusieurs fois dans sa première vie le film d'une seconde confrontation avec les démons de son passé, ne serait-ce que dans la mécanique cathartique de son propre processus créatif. mais au pied du mur, une poignée de secondes pour réfléchir, tous les beaux raisonnements s'effondrent en effet pour laisser place à l'instinct de survie. Tout cela est donc très plausible mais ne donne que peu de lignes directrices possibles pour la suite. A trop connaître le futur, en devient-on le maître ou au contraire la victime ? Toujours de belles références à l'auteur, dans la construction de l'opus comme dans les références. Un plaisir de le lire intact."

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