Vikings ? Un ça va, c'est quand il y en a plusieurs que...

Quatre saisons de Vikings bouffée et voilà, ça devait arriver, c'est l'indigestion de violence, de trahisons plus ou moins familiales et rebondissements bidons. Le modèle adopté par une bonne moitié de la production ricaine (GOT, Sons of Anarchy, Ozark, Walking Dead et tant d'autres ) commence à montrer ses limites. A force de vouloir montrer des personnages aux multiples facettes, à la moralité girouette, les scénaristes dressent des portraits de personnages caricaturaux, auxquels je ne parviens pas à m'attacher. Je me fous de ce qui peut leur arriver. Que m'importe qu'un type comme Ragnar Lodbrok meure, quand il a été capable d'infliger à un être humain la pire des tortures ?

Ils se dégomment les uns les autres, se trahissent, parfois (souvent) sans la moindre justification, tant et si bien que ça en est RIDICULE. C'est que l'algorithme qui participe à l'écriture des saisons dit qu'il faut 1.2 trahison par épisode, comprends-tu ? Il y a en outre une complaisance pour la violence et la torture, une fascination pour les bouchers qu'on essaie de faire passer pour des héros (mais qui attention, hein, sont de braves pères de famille), qui me dérangeait déjà dans des séries comme Peaky Blinders ou Sons of Anarchy.

Je n'irai donc pas plus loin et vais pouvoir terminer Midnight Mass (Sermons de minuit) qui, elle, mérite toute mon attention.